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Cette these porte sur l’evolution de l’infinitif grec depuis l’antiquite jusqu’a nos jours. Par cette etude diachronique nous visons a elucider les raisons, d’une part du remplacement de l’infinitif par des formes finies dans la koine grecque moderne et dans le dialecte tsaconien, et d’autre part de sa manutention partiale en pontique et dans le grec du Sud de l’Italie. Pour atteindre ce but, nous procedons au depouillement des textes de chacune des phases evolutives de la langue et de ses variantes dialectales. Par ce depouillement des textes et avec l’appui des principes des theories du changement linguistique, nous revelons des faits tres importants qui ont marque l’histoire du grec, lesquels montrent que le remplacement de l’infinitif par des formes finies a ete motive par une combinaison des facteurs phonologiques, semantiques et morphosyntaxiques. Malgre le nombre d’etudes qui ont ete ecrites sur le meme sujet, la question de l’infinitif grec reste ouverte, etant donne que les ra ...
Cette these porte sur l’evolution de l’infinitif grec depuis l’antiquite jusqu’a nos jours. Par cette etude diachronique nous visons a elucider les raisons, d’une part du remplacement de l’infinitif par des formes finies dans la koine grecque moderne et dans le dialecte tsaconien, et d’autre part de sa manutention partiale en pontique et dans le grec du Sud de l’Italie. Pour atteindre ce but, nous procedons au depouillement des textes de chacune des phases evolutives de la langue et de ses variantes dialectales. Par ce depouillement des textes et avec l’appui des principes des theories du changement linguistique, nous revelons des faits tres importants qui ont marque l’histoire du grec, lesquels montrent que le remplacement de l’infinitif par des formes finies a ete motive par une combinaison des facteurs phonologiques, semantiques et morphosyntaxiques. Malgre le nombre d’etudes qui ont ete ecrites sur le meme sujet, la question de l’infinitif grec reste ouverte, etant donne que les raisons presentees par les divers specialistes sont insuffisantes et assez discutables. Tout d’ abord, elles s’ appuyent exclusivement sur les donnes du dialecte attique et de la koine (antique et moderne), sans prendre en consideration des evolutions paralleles. De plus, on observe dans la bibliographie existante certains prejuges qui ont amene bien des linguistes a des fausses conclusions. On affirme, par exemple, que l’infinitif, puisqu’il n’indiquait pas la personne, les locuteurs le voyaient comme un element obscur qui n’etait pas harmonise avec l’esprit de la langue, laquelle tendait, de plus en plus, au subjonctif aussi bien comme actant que comme circonstant. Selon certains, on a commis des abus dans l’utilisation de l’infinitif, lesquels l’ont fait changer semantiquement et devenir un element artificiel. Ces “abus” seraient, parmi d’autres, l’utilisation de l’infinitif avec l’article et le fait que, par le biais de ses themes, on exprimait des nuances temporales, ce qui violerait sa “nature simple”. Aussi, on dit que la syntaxe de l’infinitif serait devenue tres compliquee pour les generations postclassiques et cela les aurait emmenees a le mettre a l’ecart au profit du subjonctif, dont le systeme se distinguait par la regularite. Les aguments que nous venons de presenter ci-dessus s’appuyent sur des deficiences fonctionnelles qu’on attribue a l’infinitif et ne prennent pas en consideration des faits importants qui ont marque l’evolution de la langue, lesquels ont joue un role decisif dans le processus de remplacement de l’infinitif par des iv formes finies. Les grands changements phonologiques qui etaient survenus dans la Periode Postclassique, par exemple, n’ont pas suscite l’interet des linguistes qui se sont occupes de l’histoire de l’infinitif grec. Cependant, il est evident que les changements phonologiques ont fait coincider des formes finies et infinitives, une evolution particulierement significative, etant donne qu’elle a cree l’impression qu’il avait des lacunes dans le systeme morphologique de l’infinitif, lesquelles devaient etre remplies par des formes finies. Apres la monotongation du αη, qui est devenu e, le suffixe medio-passif -σζαη ne se distinguait plus du suffixe -σζε de la deuxieme personne du pluriel des formes finies. La prononciation des deux etait -sζe. Parallelement, la distinction ε-ε a cesse d’exister. De ces changements ont resulte bien des formes verbales dont les suffixes ne se distinguaient plus aux oreilles des locuteurs: εργάδεσζαη (infinitif), εργάδεσζε (indicatif), εργάδεσζε (imperatif), εργάδεσζε (subjonctif) et εργάδοησζε (optatif). Dans tous les cas le suffixe -sζe renvoyait a des formes finies. .....................................
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